Bonjours à toi
moi qui ne suis pas du tout adepte de msn, mais qui suit l'actualité politique avec attention je peux tenter une réponse.
Tout dépent comment l'on voit les choses et ou l'on se positionne dans le champ social. Si l'on fait parti de la classe sociale qui risque de pâtir des changements qu'il compte imposer, alors avoir peur du changement semble normal.
Mais en poussant l'analyse plus loin il n'y a pas que les changements promis qui font peur, il y a le comportement de l'individu qui parait brutal, semble aimer l'affrontement et être capable de s'imposer par la force. En clair même une partie des gens qui peuvent profiter des changements qu'il veux faire se méfient de l'individu qui pourrait se révéler dangereux pour la démocratie.
Une chose me parait importante, les nouveaux acteurs politiques se servent de l'influence des médias dans la course au pouvoir. Les deux derniers candidats en lice semble avoir bousculé les règles du jeu politique habituel. En effet le processus d'accession au leadership de son propre camp était un processus long qui s'il n'excluait pas les ambitieux excluait les cas atypiques. Ce ne semble plus être le cas, les deux ont eu une enfance particulière qui a aiguiser leur aptitude au combat, les deux ont éliminé leur conccurents en utilisant les médias et l'opinion public. Le plus fort dans la course au pouvoir à gagné ce qui ne veux pas dire le meilleur pour gouverner.
Je crois qu'inconsciament beaucoup de nos concitoyens le savent, et on peur des implications que cette nouvelle donne pourrait avoir sur l'exercice des droits individuels de tous.
mais je ne crois pas qu'il y avait pour l'instant un autre choix possible puisque les deux candidat ont le même profil psychologique, même s'ils ont des valeurs et des objectifs différents.
Compte tenu de la déliquescence intellectuelle du plus grand nombre et de l'influence prépondérante des médias visuel qui n'offrent que la facilité et l'émotion comme valeur dominante, la partie, pour avoir un vrai débat sur la société que nous voulons demain en tenant compte des limites physiques de la planète, est loin d'être gagnée.
Et comme même si la plupart refusent de voir la vérité en face parce qu'ils refusent d'avoir à modifier leur comportement de consommateur, ils savent bien que le temps de l'insouciance est terminé. Alors le choix de Sarkosy par une majorité indéniable est une forme de fuite en avant. Une espérance du sauveur qui leur permettrait de continuer à vivre sans rien changer, voir à améliorer ou augmenter leur consomation puisque une partie de la population pauvre qui à priori n'a rien à gagner des mesures qu'il préconise à voté pour lui.
Il fait peur car il est à la foi le père noël et le père fouettard et que tout le monde sait que c'est juste reculer pour un jour mieux sauter dans un changement inévitable si l'on veut éviter la catastrophe écologique.